Etude by Salsify                                                                                                                                                

Le 11 mai 2020 marque pour les Français le début du déconfinement après deux mois passés pour nombre d’entre eux à la maison. Ce même jour, tous les magasins de bricolage (1), de décoration et de jardinage rouvrent leurs portes. Ils ne refermeront plus les mois suivants, désormais intégrés dans la liste des commerces « indispensables à la vie de la nation. »

Les chiffres montrent aujourd’hui que les considérations autour de l’habitat ont été prépondérantes depuis le début de la crise sanitaire. Malgré les fermetures des points de vente les premiers mois, le bricolage, la décoration et le jardinage font partie des secteurs d’activités n’ayant pas connu d’arrêt. Les ventes de produits de bricolage se sont envolées en France. Elles ont ainsi enregistré en 2020 un bond de 13% par rapport à l’année précédente, pour franchir ce cap des 31 milliards d’euros. 

Que révèlent ces indicateurs ? On peut aujourd’hui évoquer un phénomène de société : le Covid-19 a permis de renouer le lien des Français avec leur foyer. Confinés, les consommateurs ont passé beaucoup de temps chez eux. La séparation entre vie personnelle et vie professionnelle est devenue moins nette et la maison ou l’appartement a aussi rempli le rôle de bureau. Les loisirs ont été, du jour au lendemain, supprimés, laissant temps et budget à disposition. Les consommateurs ont donc saisi leur boîte à outils, retroussé leurs manches, et attaqué des travaux d’aménagement ou d’embellissement. 

27% des Français bricolent davantage depuis les différents confinements. Si le phénomène est mesurable en France, nous avons également voulu savoir ce qu’il en était chez nos voisins européens. Chiffres inédits à l’appui, notre étude montre que cet enthousiasme dépasse nettement nos frontières : les Européens ont sensiblement témoigné du même entrain pour aménager, décorer et améliorer leur habitat. 

Pour les professionnels du secteur, qu’implique cet essor inédit ? En France comme au Royaume-Uni, la fermeture des points de vente a poussé à la mise en place de services de retrait ou de livraison, du jour au lendemain. Pour le commerce BtoB, l’agilité a également été de mise. 

Comment pérenniser les chantiers entamés en 2020, comment accélérer encore la transformation digitale alors que la concurrence de pure player se fait de plus en plus pressante ? 

Après le temps de l’accélération, comment muscler les stratégies omnicanales ? Ce rapport a vocation à identifier les enjeux d’un secteur à l’assortiment complexe, caractérisé par une absence de standardisation en matière de gestion de l’information produit, et de l’avis d’experts, en retard en matière de transformation digitale. Il analyse également les atouts d’un secteur qui a pleinement compris la dimension de complémentarité entre le magasin et le site Internet. Recherche de compétences : recruter et fidéliser des employés capables de délivrer un fort niveau d’expertise sur des produits souvent techniques mais aussi sur les nouveaux services proposés tout en créant un lien durable avec le client.